Historique

Quai de chargement

L’idée de ce projet provient de la rencontre d’un expert en biodiversité urbaine (Roger Latour) avec une artiste (Emily Rose-Michaud) qui utilisait déjà le site comme lieu de création artistique. Chacun à sa manière voyait le Champ comme un endroit unique. Pour l’une, il s’agissait d’un endroit ayant sa propre expression créative de par la régénération de sa végétation ; pour l’autre, cela représentait un lieu susceptible d’être productif pour la biodiversité grâce à la présence de la voie ferrée laquelle permet un passage, certes tortueux, à la nature pour entrer en ville.

Jardin de Roerich (http://roerichproject.artefati.ca)À ce moment, l’artiste mettait sur pied le jardin de Roerich en collaboration avec plusieurs résidents du quartier soucieux de préserver le site en un espace (voir par exemple ce vidéo). La signalisation de ce souci était exemplifié par le symbole du même nom, symbole qui fut utilisé lors de la Deuxième guerre pour indiquer aux aviateurs la présence d’oeuvre culturelle et patrimoniale de grande importance. Dans ce cas, son utilisation affirmait que le site était significatif au point de vue scientifique, culturel et patrimonial.

De son côté, le naturaliste tente de changer la façon qu’on a de voir les friches en ville, i.e. autrement qu’un simple gaspillage de terrain. Ces friches, lorsque laissée à elle-mêmes, sont « reprises » par la nature et utilisées à bon escient. Elles représentent un havre où des espèces animales et végétales peuvent se développer en communauté et maintenir une intégrité. Ces endroits permettent à la nature de s’immiscer en milieu urbain et de s’y intégrer en remplissant des fonctions urbaines comme la mitigation des îlots de chaleur ou sociale en permettant aux citadins de se reposer de la vie urbaine.

Gare du CP 1878-1914

Le terrain lui-même a été une gare de triage depuis longtemps désaffectée. Dans le cadre du plan 2025 de revitalisation du secteur Saint-Viateur, a alors annoncé en 2006 son utilisation comme cour de voirie. Ayant un souhait commun de préserver cet espace vert et accompagné de sympathisants, une campagne a été menée afin de contrer ce projet. Que pensez-vous de champ ?Au bout d’un certain temps,le petit groupe est devenu un interlocuteur pour les promoteurs d’aménagements qui ne tiendraient pas compte du besoin en espaces verts dans le secteur. Ce groupe veut préserver le site pour un projet communautaire d’un espace permettant autant les usages humains que ceux des autres êtres vivants. La Ville de Montréal a finalement rachetée en 2009.


Forum citoyen du 26 avril 2009 - Le Mile End en chantierC’est suite au Forum citoyen d’avril 2009, organisé par le Comité de citoyens du Mile-End, qu’un sous-comité de ce dernier a été formé pour étudier une telle utilisation. Le projet pris le nom de « Champ des Possibles » et le comité, « Le Sous-comité du Champ des Possibles ». Une séance de conception Kiosque Charette - août 2009réunissant trente personnes suivie de nombreuses consultations et présentations publiques ont été organisées. Tout cela a permis de recueillir les souhaits et les idées des résidants. Tout cela allait aider à structurer le projet initial.

D’autres actions de promotion et de consultation ont eu lieu ce qui a permis de diffuser cette idée d’un espace vert comme pilier d’une revitalisation. Fort du soutien du milieu et de propositions de ce dernier, le sous-comité est entré en contact avec l’arrondissement afin de discuter d’un aménagement particulier du terrain qui consisterait à travailler avec la nature, Symbole de Roerichc’est-à-dire laisser à cette dernière l’initiative. Le symbole de Roerich qui fut érigé en 2010 affirmait que le terrain, une oeuvre patrimoniale et artistique, devait faire l’objet d’une protection de tout développement qui stopperait la nature spontanée du site.


Néanmoins, reconnaître les processus naturels de la nature ne signifie pas ne rien faire, loin de là. Des plans d’aménagement ont été dessiné et ceux-ci incorpore une reconnaissance du passé industriel qui a en bonne partie déterminé l’histoire naturelle des lieux. Également, des interventions pour décontaminer le terrain écologiquement sont envisagées. Ces idées jumelées avec les propositions des résidants et intervenants du secteur ont conduit à la rédaction du document de synthèse.

Concertation du milieu

La participation du public à l’édification du projet a incité les membres du sous-comité à songer à se constituer en organisme à but non lucratif. Ce fut fait en 2010 et du nom de « Sous-comité du Champ des Possibles », le groupe s’est appelé «Les Amis du Champ des Possibles ».

Vision d'avenir

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s