Ce n’est pas un faucon !

Si ce n'est pas un faucon, serait-ce un vrai ?Cette longue activité (de 13h à 22h) a été un excellent succès : une trentaine de personnes se sont présentées dans la journée (avec un ribambelle d’enfants) et une quinzaine, dont une demi-douzaine d’enfants, ont persévéré ou se sont jointes en soirée. On rappelle que cette activité comportait une partie (dans la journée) sur un inventaire floral et une autre, en soirée, sur les insectes.

Roger Latour expliquant les relations existantes entre les plantes et leur milieu.                 Philippe Heine expliquant le protocole d'inventaire des plantes.

Setup

Au tout début, le protocole a été décrit en long et en large afin qu’il soit bien compris par les participants. Un bioblitz est peut-être fait par des citoyens +/- profanes en la matière mais il n’empêche qu’il s’agisse d’un inventaire. Pour plus d’info sur ce bioblitz des ACDP, cliquez ici.

Inventaire floral

Puis, les participants se sont retroussés les manches et ont pénétré dans la jungle. Ils ont eu à faire l’inventaire des plantes dans les haies (tous les arbres et arbustes) et des terrains plats (tout). Le terrain a été couvert selon la carte que l’on peut voir ici.

Cet inventaire floral nous permettra de caractériser les micro-sites et sera insérer dans un futur plan d’aménagement. Cet inventaire sera prêt à être consulté sous peu. De plus, avec l’activité similaire organisée par la Coalition Jeunesse Sierra, on pourrait mettre ses données en commun afin de décrire plus finement les éco-systèmes urbain. On pense également à faire une procédure d’acquisition de données florales facile d’accès pour les citoyens. Mais cette idée doit faire son chemin.

Les insectes

Vers les 16h, Yves Dubuc, entomologiste bien connu, particulièrement par certains membres des ACDP, est arrivé avec sa collection d’insectes.

                  

Il la décrite et vers les 18h, on a commencé la miellée. Il s’agit d’appliquer ici et là (dans le cadre de cet activité au CdP) une mixture contenant des fruits ayant vécu longuement et dont l’odeur n’est pas si désagréable que ça ; en fait, on peut comprendre pourquoi des animaux pourraient être curieux de savoir ce que c’est… et pas juste des insectes. Cependant, aucun raton laveur n’aurait osé s’aventurer alors que nous étions une quinzaine. Quoiqu’il en soit, nous avons badigeonné plusieurs arbres et bloc de ciment, puis nous avons fait quatre rondes pour y voir quels papillons de nuit se trouvaient dans les parages.

D’autres pièges ont été posés. Il s’agissait de drap étendus entre deux branches ou deux troncs, de telle sort à faire un mur. Sur un des côtés du mur des fluos étaient installés et mis sous tension. Cela avait pour effet d’attirer toutes sortes de bibittes. En ce qui nous concernait, les papillons de nuit étaient notre gibier privilégié. Ces pièges, au nombre de deux, ont fait partie de nos rondes.

 

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